Patton was Destined for War

“Battle is the most magnificent competition in which a human being can indulge”, said General George S. Patton. Within four years, the famous World War II warlord went from soul-searching about his future in the profession of arms to being one of the main pugilists who brought Nazi Germany on its knees in 1945.

The full measure of Patton’s greatness and vanity are brought to life in Martin Dugard’s last book Taking Berlin: The Bloody Race to Defeat the Third Reich (Caliber), between the covers of which the author doesn’t hide his admiration for the legendary soldier who believed he was the reincarnation of a Roman legionnaire. Full disclosure, I think we can easily forgive this inclination, because it is all too easy to admire the character, a feeling to which I willingly plead guilty.

In the same manner as in his previous book Taking Paris, the author – who collaborated with journalist Bill O’Reilly to write several books – calls upon an army of pertinent details to bring his narrative to life. I personally discovered that the meaning of the Belgian town of Spa’s name “is an acronym of the Latin Salus per Aquam, meaning “health from water” or that the word “Roger” pronounced on the radio means “received”, but is also an acronym for “Received Order Given, Expect Results”.

Continue reading “Patton was Destined for War”

Quand Vladimir Poutine règle ses comptes

« Demain ce crétin [de Prigojine] nous sera préjudiciable, et représentera une menace. Sous peu, son attitude va remonter toutes les badernes de généraux de l’armée contre nous. Ici, Prigo se comporte en courtisan, mais dès que je lui tourne le dos, j’entends des choses désagréables… Il se prend pour quelqu’un qu’il n’est pas. Le cuisinier a pris la grosse tête. Je te chargerai de définitivement la dégonfler. »

C’est ainsi que le président russe Vladimir Poutine s’adresse à Medusa, la mystérieuse et impitoyable spadassine qui se fraie un chemin jusqu’à lui à travers les couloirs secrets du Kremlin. Il l’a chargée de prendre la tête de l’incarnation contemporaine de SMERSH – la terrifiante et sanguinaire unité de contre-espionnage militaire soviétique qui sévissait durant la Seconde Guerre mondiale et dont le nom signifie « mort aux traîtres »– dans les pages de l’époustouflant dernier roman de Viktor K. (Vincent Crouzet) Service Action – Louve Alpha (Robert Laffont).

À la lumière des événements des dernières heures qui ont vu l’ancien patron de Wagner et putschiste malheureux du 24 juin dernier rendre l’âme après que deux missiles ont eu provoqué l’écrasement de l’avion à bord duquel il prenait place, le récit de ce roman prend tout son sens. Il permet de constater que le président russe aime régler l’ardoise avec ceux et celles qui entravent sa route.

poursuivre la lecture