Ayant suivi la campagne référendaire britannique de juin dernier avec un vif intérêt, cet article paru dans le quotidien londonien The Telegraph au sujet de la contribution d’une firme canadienne à la victoire du Brexit n’allait certainement pas me laisser indifférent.
Selon Dominic Cummings, directeur de la campagne Vote Leave: “Without a doubt, the Vote Leave campaign owes a great deal of its success to the work of AggregateIQ. We couldn’t have done it without them.”
Cette firme, qui n’est pas campée idéologiquement et qui est basée à Victoria en Colombie-Britannique, développe des stratégies de mobilisation permettant aux campagnes de rencontrer leurs objectifs. Le tout basé sur des outils informatiques et l’utilisation de banques de données. AggregateIQ s’est donc employé à mettre au point des modèles sophistiqués pour la campagne du Brexit.
Dotée d’un budget impressionnant, la firme a consacré la part du lion de ce budget à des publicités Facebook ciblées rejoignant les électeurs que la campagne souhaitait mobiliser et faire voter. Ils sont donc passés outre les créneaux traditionnels utilisés par les agences de relations publiques et de marketing.
Pour ceux et celles qui s’intéressent aux nouveaux créneaux des technologies de l’information et de leur influence grandissante, cet article est un vibrant appel à s’éloigner des matrices traditionnelles pour plonger dans les nouveaux courants. À moins de vouloir être englouti par le tourbillon qu’elles génèrent.