As the Curtain Fell in 1945

War calls upon the best or the worst in human nature, and the final phases of World War II are no exception to that iron law. From Berlin to Tokyo, with stops in Italy and at Montgomery’s HQ, James Holland and Al Murray present a gallery of fascinating—though at times repugnant—figures in Victory ’45: The End of the War in Eight Surrenders (Grove Atlantic).

First, the courageous



On September 2, 1945, General Jonathan M. Wainwright stood on the deck of the USS Missouri—“the ship [that] look[ed] rather like a giant hedgehog”—for the signing of the official instrument of Japan’s surrender. General Douglas MacArthur handed him one of the five fountain pens he used to sign the documents. World War II thus ended for the commander who had been forced to raise the white flag in the Philippines in May 1942 and then endured three and a half years of harsh captivity at the hands of their cruel custodians. Even though Wainwright viewed the pen as “a wholly unexpected and very great gift”, it remained a modest compensation for enduring “one of the worst military defeats in American history,” for which MacArthur bore no small share of responsibility.

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Ian Fleming et James Bond: tel père, tel fils

Dans Skyfall (le meilleur film de James Bond à mon humble avis), il y a une scène où 007 fausse compagnie aux mercenaires de Silva en empruntant un tunnel secret dissimulé dans la maison de son enfance. Au moment de s’y engouffrer, le mythique agent secret déclare : « j’ai toujours détesté cet endroit ». Cette déclaration se veut non seulement emblématique des sentiments du personnage, mais aussi de son créateur, Ian Fleming.

Dans l’enlevante biographie qu’il consacre au père de James Bond (Perrin), l’historien Christian Destremau permet au lecteur de constater à quel point le père et le fils littéraire partagent le même ADN. Amour des voitures, de la vitesse, des douches à l’eau chaude, des montagnes, caractères irrévérencieux et vie sexuelle bien assumée, voilà autant de traits donnés par Fleming à son emblématique personnage. Et j’oubliais que la mère de l’agent du MI6 est Helvète, tout comme celle de Fleming. Je laisserai aux psychologues le plaisir d’épiloguer sur la parenté entre les deux hommes, mais je peux facilement imaginer que l’auteur aurait rêvé de vivre les aventures de son héros. Après tout, n’est-ce pas là le but de la fiction?

Cela dit, n’importe quel amateur des questions de renseignement, aussi novice soit-il, aura tôt fait de constater que M. Bond détonne de manière très exubérante par rapport à la discrétion élémentaire requise de la part des manœuvriers de cet univers ombrageux. Rares doivent être ceux et celles qui raffolent d’attirer l’attention. Il n’est donc guère étonnant que le biographe écrive que « […] James Bond est pour une large part l’héritier des braves du SOE » (Special Operations Executive) – les légendaires services spéciaux créés par Churchill quelques semaines après son arrivée aux commandes en juillet 1940.

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