
La librairie Olivieri de Montréal est l’une de mes favorites. Il est pratiquement impossible d’en ressortir les mains vides. Je suis passé par cette vénérable institution du chemin de la Côte-des-Neiges hier soir et je fus agréablement surpris de constater que les questions relatives à la Chine (histoire, diplomatie, philosophie et diplomatie) y occupent une place prépondérante. La photo que j’ai prise de la table sur laquelle sont posés les titres offerts à la clientèle à cette fin pourra vous en convaincre.
Comme quoi, l’Empire du Milieu occupe non seulement un positionnement dominant dans la géopolitique mondiale, mais aussi dans les préférences de lecture de plusieurs. Ce qui constitue un très bon signe, selon moi. Puisque, comme le disait si bien l’ancien président français François Mitterrand, « savoir, c’est pouvoir. »
On entend beaucoup parler de la Chine ces temps-ci dans les médias en raison de la crise du Coronavirus et des tragédies qui y sont associés (comme cet hôtel reconverti en site de quarantaine qui s’est effondré), mais il serait réducteur et néfaste de confiner notre champ de vision à ce seul sujet. Ce pays revêt une importance beaucoup plus significative pour la géopolitique mondiale. Et un jour se lèvera où le virus aura pris place dans les pages de l’histoire, mais la grande question de la place de Pékin dans le monde subsistera et elle devra continuer de se retrouver au coeur de nos réflexions et de nos actions.
J’ai l’intention de passer quelques heures le nez plongé dans le dernier livre de Jean-Pierre Raffarin, Chine, le grand paradoxe, dans les prochains jours. J’ai d’ailleurs l’intention de le recenser sur ce blogue dans les prochaines semaines.
Je vous laisse avec ce proverbe chinois selon lequel « Un ami, c’est une route, un ennemi, c’est un mur. » (lu au début du livre Les défis chinois de Éric de la Maisonneuve). Y trouverions-nous un résumé de la philosophie devant nous guider dans notre compréhension de cette contrée fascinante mais méconnue?