When Khrushchev Helped JFK

Soviet leader Nikita Khrushchev and US President John F. Kennedy (source: Foreign Policy)

I recently read and reviewed an excellent biography of former Soviet leader Leonid Brejnev by Andreï Kozovoï. Even if I found it to be tragic, I was fascinated to read about Brejnev’s role in the toppling of his predecessor, Nikita Khrushchev, in October 1964. Khrushchev’s persona was light years away from the character portrayed in The Death of Stalin – it is a satire, after all – and his bombastic temper certainly played a role in his downfall.

Khrushchev always fascinated me, whether it is regarding his role during World War II, his succeeding Stalin in 1953 or his role with President John F. Kennedy (of whom we commemorate the assassination today) during the Cuban Missile Crisis in 1962. I recently came upon a very insightful article, “Nikita Khrushchev and the Compromise of Soviet Secret Intelligence Sources” in the International Journal of Intelligence and Counterintelligence by David Easter. In his research, the academic exposes several instances where the First Secretary of the Communist Party of the Soviet Union might have compromised Moscow’s intelligence work and capabilities.

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Pour Brejnev, « la meilleure façon de survivre [en politique, c’était] de s’entendre avec tout le monde »

Leonid Brejnev n’a jamais vraiment eu bonne presse dans l’opinion nord-américaine. C’est du moins l’impression que j’ai retiré des discussions que j’entendais dans ma tendre jeunesse. Lorsque les adultes commentaient l’actualité relativement à la Guerre froide, le numéro un soviétique faisait figure d’« imbécile en chef » pour reprendre la formule citée par Andreï Kozovoï dans la récente biographie qu’il consacre à Brejnev. Son successeur, Mikhaïl Gorbatchev, n’a pas beaucoup aidé en le diabolisant. Et comme le père de la Perestroïka était adulé en Occident, il n’y a qu’un pas à franchir pour comprendre que les chances de Brejnev d’être apprécié à sa juste valeur étaient bien minces.

Cela dit, Brejnev est un personnage fascinant à découvrir. Sous une plume agréable et accessible qui évite la confusion avec autant de noms qui peuvent être méconnus pour un.e néophyte, Andreï Kozovoi relate avec brio l’ascension au pouvoir d’un personnage trop facile à sous-estimer. Au fait, ça ne vous rappelle pas un autre opérateur docile qui s’est tranquillement placé dans les bonnes grâces de la famille Eltsine avant de déménager ses pénates au Kremlin le 31 décembre 1999? Mais je digresse…

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