La réputation de l’historien militaire Benoît Rondeau n’est plus à faire. Il a déjà publié des livres et biographies remarqués au sujet de Rommel, Patton et l’Afrikakorps pour ne citer que ces exemples.
Le 22 avril prochain, les Éditions Perrin publieront son nouveau livre Le soldat britannique : Le vainqueur oublié de la Seconde Guerre mondiale.
Dans le contexte du décès de Son Altesse royale le Duc d’Édimbourg, la maison d’édition m’a généreusement donné la permission de partager quelques extraits relatifs au prince Philippe. Qu’ils en soient sincèrement remerciés, en cette journée où je tiens à manifester tout mon respect et ma profonde gratitude envers le Duc d’Édimbourg.
Le prince Philip a servi dans la Royal Navy sur les fronts de la Méditerranée et du Pacifique durant le conflit mondial. Benoit Rondeau résume ainsi l’importance du premier dans la conduite de la guerre :
« L’intensité d’une autre bataille navale majeure, celle de Méditerranée, est souvent négligée. Les affrontements y sont pourtant d’une ampleur conséquente. Le retrait de la France de la guerre a des conséquences sur la Royal Navy et sur le rapport de force face aux Italiens en Méditerranée. L’amiral Cunningham aligne 4 vieux cuirassés, un porte-avions obsolète tout juste capable d’embarquer une douzaine d’appareils, 9 croiseurs, 25 destroyers et 12 sous- marins. » (pages 328-329).
Pour sa part, le futur prince consort de Sa Majesté la reine Élizabeth II se démarque notamment lors de la célèbre bataille du Cap Matapan :
« Le prince Philip, futur duc d’Édimbourg, manie un temps un projecteur à bord de l’HMS Valiant, notamment lors de la bataille du cap Matapan, en mars 1941. » (page 315)
L’issue de celle-ci aura un impact majeur dans la suite des choses :
« Les victoires de Tarente et du cap Matapan achèvent d’assurer l’ascendant de la Royal Navy en Méditerranée. » (page 329)
Finalement, voici un excellent résumé de la philosophie de l’Amiral de la flotte Andrew Cunningham, sous lequel servait le futur duc d’Édimbourg en Méditerranée. Une personnalité « d’envergure » et « agressive » dont « le mot d’ordre […] est simple : « Coulez, brûlez et détruisez. Ne laissez rien passer. » » (page 341)
Fidèle à mes racines britanniques et à mon vif intérêt envers tout ce qui entoure l’histoire militaire britannique, je suis impatient de dévorer le livre de Benoît Rondeau et de le recenser ici.
Si je me fie à ses ouvrages précédents, ce sera une lecture aussi enrichissante qu’agréable.