Ma relation avec Napoléon n’a pas débuté sous les meilleurs auspices. Pour différentes raisons sur lesquelles il serait impertinent et inutile de s’attarder ici, l’Empereur n’avait pas bonne presse à mes yeux. Un libraire à qui je demandais s’il disposait d’un exemplaire d’un ouvrage consacré au vainqueur d’Austerlitz sur ses rayons n’hésita pas un seul instant à me dire tout le mal qu’il pensait de ce géant de l’histoire, allant même jusqu’à lui imputer tous les malheurs du vingtième siècle. On sombrait dans l’hyperbole, et je résistai à ce raccourci intellectuel.
Souvent, j’ai voulu et tenté d’étouffer cette flamme d’admiration que je ressentais envers Napoléon. Toujours, il est revenu plus fort, comme pour narguer mes certitudes. Lors de mon dernier séjour à Londres, je tenais à visiter Apsley House, la résidence cédée au premier duc de Wellington en 1817. Une affinité pour Arthur Wellesley, tombeur de l’artisan de victoires homériques passées sur la morne plaine de Waterloo n’a jamais cessé d’accompagner ma lecture de l’histoire.
Quel ne fut pas mon étonnement de constater l’omniprésence de son immortel antagoniste entre ses murs. C’en était saisissant. S’y trouve notamment une majestueuse statue en marbre de Canova, Napoléon en Mars désarmé et pacificateur (Napoleon as Mars the Peacemaker). Immanquablement, le chef de guerre anglais ressentait – lui aussi – une admiration indéniable son adversaire. Comme tous les grands capitaines de l’histoire, le plus illustre fils de la Corse génère des sentiments ambivalents.
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Winston Churchill a toujours occupé les premières loges de ma passion de l’histoire. Sa relation avec Charles de Gaulle m’a toujours fasciné, notamment en raison des nombreuses similitudes entre ces deux grands : impulsivité, génie, mélancolie passagère, éloquence, sens de l’histoire, caractère rebelle et j’en passe.


Je lisais cette semaine dans
Ayant suivi la campagne référendaire britannique de juin dernier avec un vif intérêt, cet article paru dans le quotidien londonien The Telegraph au sujet de
Hier, j’ai eu le plaisir de passer un bon moment dans l’une de mes librairies favorites. Ce sont naturellement les ouvrages consacrés à l’histoire miliaire qui ont retenu mon attention.